Extrait :

« Nous sommes à la fin du mois de juin. Cela fait 10 jours que je sens, que je sais. Quelque chose a changé. Cette fatigue n’est pas normale. Ces yeux brillants limites fiévreux ne sont pas habituels… Au cours d’un soin avec un autre thérapeute, celui-ci me lance « que nous couves-tu ? ». Je n’osais pas m’imaginer qu’il ne croyait pas si bien dire… 

Oui je couve. Je te couve. Toi petit être en création au coeur de mon Yoni. Toi petit être en formation au creux de mon antre féminin. 

Quelle étrange conception… dans un timing hors période d’ovulation… conçu lors de notre premier week-end en amoureux… et à une date clé dans mon histoire familiale : le jour de « naissance-décès » de mon grand-frère que maman a perdu in-utero à 4 mois et demi de gestation. 

Rien n’arrive par hasard, dis-je souvent… Là, je m’en passerai bien. »

AVIS de LECTEURS :
”Merci d’avoir eu le courage d’écrire ce livre, je me suis sentie honorée de rentrer dans ce partage, cette intimité, cette authenticité de femme. Merci de nous libérer de nos culpabilités, de nos hontes, de nos sentiments douloureux. Ce récit, cette transmission est à mon sens un cadeau libérateur ou beaucoup de femmes vont se retrouver, se reconnaître, se réparer. Mettre enfin des mots sur des maux. Merci à la femme , l’accompagnante.”

” La phase post Me Too est en marche. Ne pas brutaliser une femme par des mots, des gestes, des silences aussi, sciemment ou par maladresse, est l’essence même. Ton livre est pour l’homme que je suis, une porte entrouverte sur une condition féminine qui, en permanente lutte contre un système (façonné par nous les hommes), cherche à s’approprier une place, un corps. J’ai réalisé beaucoup de choses en lisant ton livre alors que les éléments du puzzle étaient sous mon nez.  Avant, je m’efforçais de bien traiter les femmes car il le fallait. A partir de maintenant, je le ferai car j’ai compris plus de choses. Merci.“

”Votre livre fait du bien. Il rappelle de remettre les choses et les personnes à leurs places. Il dit ce que j’ai du mal à exprimer et ce que je ressens à la suite de mon parcours de fausse-couche. Le fait de tomber de haut en découvrant les stats, se retrouver seule fasse à la situation -même accompagnée-, à la non information / transmission d’informations, de savoir, de vécu. Merci pour tous ces mots.”